Qui est Tania Chihimie et que fait-elle dans mon WhatsApp?

Dans un mois exactement, cela fera deux ans que des criminels nous enlevé Saahmie. Ils sont en prison mais je commence à désespérer qu’on les juge un jour et que justice soit faite enfin. Le Parquet a d’autres préoccupations, pris qu’il est actuellement dans un bras de fer entre un ancien ministre de la justice accusé de détournement de fonds et un commissaire du gouvernement accusé de subtilisation de corps du délit.

Mais rien ne semble dépasser le vaudeville grotesque autour de certaine dame, ancienne maîtresse et mère de la fille d’un ancien candidat malheureux à présidence, accusée d’escroquerie et de menace de morts.

La premier acte débuta, le 18 octobre 2017, par une missive tout ce qu’il y a de plus officiel:

La requête fit son effet. Quelqu’un se chargea de publier un pamphlet, sur la la dame et sur les prétendues intrigues d’une vie privée et semi-publique haute en couleurs, qu’il signa « La lwa dyòl mwen ». Un lecteur soucieux de ma réputation et convaincu que de telles informations salaces ne pouvaient venir de moi me suggéra de m’en distancer publiquement, au cas où. Ce que je fis, promptement, le 31 octobre 2017, sur Twitter :

Un jour plus tôt, le 30 octobre 2017, le Parquet annulait sa requête du 18 et invitait, gentiment, la dame à se présenter par devant lui le lendemain, pour « escroquerie et menaces de mort au préjudice de Émile Hibbert Éric Jean Jacques »:

Mais voilà qu’aujourd’hui, 8 novembre 2017, la dame est de retour dans mon WhatsApp, avec une nouvelle requête qui rappelle trop celle du 18 octobre pour que je n’en sois légèrement ennuyée:

Ma requête à moi est simple : arrêtez la dame ou ne l’arrêtez pas mais décidez-vous. Il y a Saahmie, il y a Douglas Voice, il y a des milliers de victimes pour qui la société haïtienne demande justice et nous en avons assez de ces émissions de télé-réalité.

La justice haïtienne est aujourd’hui placée sous la tutelle d’une MINIJUSTH fruit de l’incapacité de l’Onu à accepter l’échec cuisant de la Minustah et de son refus d’en tirer les leçons les plus évidentes. C’est pénible de les voir user des bêtises multiples et cumulées de notre pouvoir judiciaire pour justifier leur présence et apaiser leur ego. Alors, arrêtez avec les vaudevilles, et faites votre travail, messieurs et dames du Parquet de Port-au-Prince. Ne serait-ce que pour leur clouer le bec.

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