La loi de ma bouche n’est pas à vendre

Environ une semaine après le début de l’aventure « la loi de ma bouche », le rédacteur en chef d’un quotidien m’a contacté avec une « proposition indécente », celle de publier mes billets, à condition qu’il en ait la primeur. Deux jours plus tard, c’était au tour du propriétaire d’un hebdomadaire de me proposer de travailler avec eux et d’y loger mes billets. Aux deux, j’ai fait, à peu près, la même réponse : Je vous remercie de votre offre et j’apprécie votre intérêt, mais mon blogue reste là où il est.

Depuis, j’ai arrêté de compter les offres, certaines proprement ridicules, qui m’ont été faites pour ce blogue. Je m’efforce aussi d’oublier les invitations à rejoindre l’équipe d’illustres inconnus, à rejoindre tel parti politique ou à me porter candidate – encore que l’on ne précise jamais à quoi. C’est sans doute un bel indicateur de notre installation dans le pré-politique que quelques billets écrits par une citoyenne excédée la qualifie pour « donner le mot d’ordre » de la révolution.

La vérité est que ce blogue et sa présence sur les réseaux sociaux me conviennent parfaitement. Un de mes thèmes de recherche étant les médias participatifs et la politique, c’est un moyen très commode de tester certaines de mes théories. Je préfère donc voir où il m’amène, sans trop interférer dans la direction qu’il prend. Donner la priorité à un autre médium serait donc néfaste à l’expérience.

Une autre raison pour laquelle, je continuerai de refuser ces offres est qu’ici je n’ai ni éditeur, ni délai à respecter. Je publie ce que je veux, quand je le veux. Sans contrainte aucune. Ce blogue, c’est un passe-temps, pas une obligation. J’aimerais qu’il le reste. Le transformer en une chronique dans un journal risquerait de changer cela.

Aussi, pour couper court, à toutes ces demandes, je laisse ici, à ceux qui aimeraient accueillir la loi de ma bouche, ce petit protocole d’accord en trois articles :

    1. Mes billets sont à vous. Vous pouvez les reproduire quand, où et comme bon vous semble, tant que vous m’en attribuez la maternité.
    1. Les sujets que j’aborde vous sont destinés. Si vous souhaitez me voir aborder une question particulière, demandez et… si j’en suis capable… vous recevrez.
  1. Ma manière d’aborder les questions traitées est à moi. La loi de ma bouche n’est pas à vendre, du reste, je l’ai HT. Il se peut donc que vous n’aimiez pas ce que j’écris, auquel cas… laissez-moi un commentaire.

7 réflexions sur “La loi de ma bouche n’est pas à vendre

  1. Je ne me lasse pas de les lire ces « billets » et suis plutôt frustrée quand ils n’arrivent pas assez vite. Dommage que je ne puisse ni jouer a l’éditeur, ni exiger des délais. Compliments et merci!

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