Le ciel est bleu. Aristide veut déchouquer. 

Matthew tue des Haïtiens. Trump gagne les élections américaines. Aristide fait l’apologie du déchoucage. Les trois nouvelles désolent et choquent mais elles sont dans l’ordre des choses. Cela commence à devenir une thématique sur ce blogue mais, quand ils vous montrent qui ils sont , croyez-les , la première fois.

Un ancien prêtre que nous avons élu alors qu’il nous invitait à apprécier l’odeur de la chair humaine qui brûle promet de mettre le feu s’il n’a pas ce qu’il veut. La chose n’est pas extraordinaire. Elle est de celle que nous espérons ardemment ne pas avoir à vivre mais elle n’est pas inconcevable. 

Le soldat vengeur qui nous enjoignait de ne pas hésiter à leur donner ce qu’ils méritaient, le VRP du Père Lebrun, l’amateur du supplice du collier, ne peut se muer en apôtre de la non-violence . Le bon Docteur (en langues) est encore ce charmeur de chimères, ce flûtiste de rats constipés, cette avalanche menaçant de tout emporter sur son passage.

Nous avions cru en son message. Un temps. Parce que nous détestions – et avec raison – les Duvalier. Nous nous sommes ensuite rendu compte, à son premier retour d’exil, qu’il était exactement ce qu’il semblait être. Que sa violence n’était pas dirigée contre les pro-Duvalier mais les anti-Aristide. Que, comme les Siths, il pense en termes d’absolu.

Sur ce blogue, nous proclamons notre amour du fuschia. Nous sommes amants de la liberté et de l’humanité. Nous déplorons l’existence des déplorables mais nous admettons qu’ils existent.   La chose admise, il nous incombe de les bloquer, de mettre terme à leur entreprise de déshumanisation massive . Ici. Ailleurs. Partout.

La démocratie est le régime idéal pour nous parce qu’il prend en compte la nature plurielle de l’individu. C’est en votant pour ceux qui le comprennent et surtout en votant contre ceux qui refusent de le faire, que nous pouvons continuer à démontrer que, même si la méfiance des philosophes politiques à l’égard de la démocratie est justifiée, elle demeure la meilleure façon d’accomplir la fin de la politique : le bien commun.

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