Peut-être que celleux qui ont occupé des fonctions importantes dans les gouvernements passés devraient la fermer

Pitié ! Nous n’en pouvons plus. Assez de péroraisons, de pontifications et de récriminations! Vous avez activement contribué à la situation actuelle et nous savons pertinemment que vos objections ne tiennent qu’au fait que ce soit au tour d’autres que vous de nous tuer à petit feu.

Ce n’était pas il y a si longtemps. Tout le monde est au courant. Les journalistes qui vous invitent pour remplir les temps d’antenne et les espaces vides sont au courant. Les internautes qui vous laissent un j’aime ou un like, aussi. Nous sommes tou.te.s bien au fait qu’il s’agit là d’un piètre et pathétique pantomime aussi pitoyable que vous.

Le désespoir crée de drôles de réflexe. Vous voir vous insurger fait passer le temps. C’est vous ou le sieur Barbecue. Alors, on fait les deux . On vous écoute rager – comme si vous n’aviez rien à y voir – contre une situation que vous avez créée. Cela contribue à renforcer l’atmosphère générale de fin des temps qui depuis des années nous pèse, nous écrase, nous étouffe.

N’empêche. Vous avez beau être aussi odieux les uns que les autres, un haut fonctionnaire se doit de présenter un peu mieux qu’un chef de gang. Qu’en dites-vous ? Un peu de retenue. Faites-vous oublier. Nous nous en porterons tou.te.s mieux. Si vous tenez tout de même à envahir l’espace public – 1986 oblige – parlons plutôt de vos prévarications. Faites votre mea culpa. Reconnaissez le rôle immonde que vous avez joué dans notre descente aux enfers. Demandez, suppliez pour notre pardon puis, attendez, en silence.

Pour vrai. Taisez-vous. C’est assez pénible de vous voir, jour après jour, faire vos sorties dans les médias alors que nous savons, vous, moi et toute la République, tout le mal que vous avez causé à ce pays que vous prétendez défendre. C’est particulièrement désespérant de réaliser que, dans quelques années, tout comme vous aujourd’hui, les Lambert, Latortue et même Cherisier seront ceux qui joueront, comme vous, aux estomaqués. Nous avons déjà des traumatismes immenses à gérer au quotidien, ne rajoutez pas à ce sentiment d’impuissance qui est le nôtre depuis bien trop longtemps.

Ayez pitié. Taisez-vous !