Ce matin, sur Twitter, une publication de Richard Sénécal m’a momentanément arrêtée. L’année 2018 annonçait-il est l’année où sont tombés les masques.
Il faisait sans doute référence à la réticence de certains à demander #KotKòbPetroCaribeA mais il est tant de masques qui sont tombés cette année que ce tweet ne pouvait mieux tomber.
Aujourd’hui, premier jour du dernier mois de l’année, commence naturellement le bilan de celle-ci. Le premier janvier, j’avais proclamé que l’année 2018 serait celle du #PetroCaribe, elle l’est effectivement devenue.
Je n’avais pas anticipé qu’elle serait aussi devenue celle où je découvrirais que certaines personnes que je tenais en haute estime depuis des années, certaines personnes qui avaient ma confiance, certaines personnes avec qui j’ai longtemps travaillé sur des projets bénévolement parce que je croyais vraiment en leur volonté de changer les choses ici, pour tous, allaient se révéler d’une grande étroitesse.
Cette année, j’ai (re)découvert que se battre pour Haïti vient pour beaucoup avec une astérisque. Qu’au final, ils se battent pour eux. Que se battre autrement qu’ils l’ont décidé est vécu comme une trahison. Que tous les moyens sont bons pour entraver une lutte contre la corruption à laquelle ils n’adhèrent que si elle se fait à leur manière. Tous. Y compris des entraves professionnelles. Y compris des attaques personnelles.
Le plus triste dans tout cela est que je ne suis pas déçue. J’aurais pourtant voulu l’être. Mais, il est vrai que, depuis quelques temps, plus rien ne m’étonne.
PS: Si vous souhaitez organiser une conférence #9Desanm dans le cadre de la journée internationale de la lutte contre la corruption, les informations sont ci-dessous:
🌟Quand le tambour frappe les masques tombent
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