Quand un homme pleure dans une société qui bride l’émotion, où les larmes sont bannies de la virilité, il fait preuve d’un courage qui force l’admiration. Quand ses mots brisent le silence, quand ses pleurs osent nommer nos blessures, nous sommes tenus d’écouter.
Quand cet homme qui pleure aide à entrevoir l’avenir d’une nation brisée par la peur et l’injustice, quand il redonne aux mots sécurité et espoir leur juste poids, leur lumière, l’espoir renaît. Quand il est le seul à avoir su inspirer confiance dans la tempête, le seul à avoir fait de son poste une mission, le seul à offrir des résultats tangibles, concrets, indiscutables, nous sommes tenus d’espérer.
Hier, une investiture m’a redonné la permission d’envisager demain. Ce matin, j’ai relancé des projets moribonds, réveillé des rêves que, plus que la peur, le découragement avait figés. Pour cela, je suis reconnaissante.
Reconnaissante pour le courage, pour le dévouement. Aujourd’hui, exceptionnellement, je refuse les bémols. Je refuse de douter, de limiter ma joie et mon soutien. Je choisis d’espérer. Sans conditions. Et je dis : bonne chance, monsieur le Secrétaire d’État. Et merci.
Merci pour hier. Pour chaque larme tombée, chaque mot prononcé, chaque geste posé. Merci de redonner à notre pays la foi en un jour nouveau. Et si ton cri est le premier, qu’il soit suivi d’un écho, d’un appel, d’une marche, d’une renaissance.





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