Au Comité 2653 du Conseil de sécurité, la liste des sanctionnés peine à s’étendre au-delà des chefs de gangs. Si le rapport du 19 octobre 2023 avait laissé entendre des sanctions prochaines contre des hommes d’affaires et des politiciens, seuls les chefs de bande – désormais au nombre de cinq – ont fait leur entrée dans la liste relative aux sanctions. Les États-Unis d’Amérique s’impatientet et tiennent à ce qu’on le sache, via révélation via le Miami Herald , exigeant que le politicien le plus effrontément corrompu d’Haiti soit ajoutée, stat, à la liste.
Au Comité 2653 du Conseil de sécurité, la liste des personnes ciblées peine à s’étendre au-delà des chefs de gangs. Si le rapport du 19 octobre 2023 avait laissé entendre des mesures prochaines contre des hommes d’affaires et des politiciens, seuls les chefs de bande – désormais au nombre de cinq – ont fait leur entrée dans la liste des individus à sanctionner. Les États-Unis d’Amérique s’impatientent et tiennent à ce que cela soit su, exigeant – via une révélation du Miami Herald – que le politicien haïtien le plus effrontément corrompu soit diligemment ajouté à la liste.
La pierre d’achoppement résiderait dans la sélection de ceux des sanctionnés (plus d’une soixantaine jusqu’ici ciblés par un État ou plus) dont il faut étendre les mesures à l’ONU. En particulier, la commission désire comprendre pourquoi des personnes visées par certains États ne seraient pas proposées par les mêmes États pour la liste onusienne. Une question certes pertinente mais qui devrait sans doute prendre en compte l’extrême urgence de la situation. Quitte à ajouter les personnes concernées au fur et à mesure?
Des mauvaises langues prétendent que certains États cherchent à protéger de vieux amis qui ne sont plus utiles mais qui l’ont été. Des interdictions unilatérales dont on prévient la personne visée lui laissent le temps de se réinstaller ailleurs, mais des mesures onusiennes s’appliquent à tous les pays membres et il restera peu d’options à ces pauvres hères pour se relocaliser en dehors d’Haïti. Comme ils ne peuvent rester en Haïti, terre de transit où ils n’ont guère d’attache réelle, c’est une proposition intenable à faire à des anciens amis.
Sur ce blog, toutefois, nous aimons proposer des solutions et donc avons compilé une liste de régions autonomes/États, sans traité d’extradition, où les personnes ciblées peuvent se réfugier sans craindre les mesures de l’ONU.
| Territoire | Immigration | Système bancaire | Système judiciaire |
|---|---|---|---|
| Abkhazie | Contrôlée par les autorités locales, difficile pour les étrangers en dehors de la Russie. Visa requis, peut être obtenu via les consulats russes. | Fonctionne principalement en roubles russes, banques locales peu intégrées au système international. | Basé sur le modèle russe, peu de reconnaissance internationale. |
| Ossétie du Sud | Similaire à l’Abkhazie, contrôles stricts et dépendance de la Russie pour l’accès. Visa requis, doit passer par la Russie et obtenir un visa russe. | Utilisation du rouble russe, système bancaire rudimentaire. | Basé sur le système russe, reconnaissance limitée. |
| Républiques populaires de Donetsk et Lougansk | Contrôles stricts en raison du conflit en cours, dépendance de la Russie pour l’accès. Visa requis, doit passer par la Russie et obtenir un visa russe. | Utilisation du rouble russe et des systèmes bancaires soutenus par la Russie. | Basé sur le modèle russe, reconnaissance très limitée. |
| Transnistrie (Pridnestrovié) | Contrôles par les autorités locales, souvent via la Moldavie ou l’Ukraine. Visa requis, accès principalement via la Moldavie ou l’Ukraine. | Système bancaire propre avec la Transnistrian ruble, isolé du système financier international. | Système judiciaire indépendant mais non reconnu par la Moldavie ou internationalement. |
| Haut-Karabagh (Artsakh) | Contrôles exercés par les autorités locales, accès principalement via l’Arménie. Visa requis, peut être obtenu à l’arrivée via l’Arménie. | Utilisation du dram arménien, banques locales avec peu de connectivité internationale. | Système judiciaire basé sur le modèle arménien, peu de reconnaissance internationale. |
| Ambazonie | Accès très difficile en raison du conflit avec le Cameroun, peu de contrôle d’immigration structuré. Visa requis, accès extrêmement difficile et dangereux en raison du conflit. | Infrastructure bancaire non développée, dépendance sur les services informels. | Non structuré et fortement influencé par les lois camerounaises et les groupes séparatistes. |
| Somaliland | Autorités locales contrôlent l’immigration, accès principalement via l’Éthiopie. Visa requis, peut être obtenu à l’arrivée via l’Éthiopie ou les consulats Somalilandais. | Système bancaire en développement, basé sur le shilling somalilandais, dépendance sur les envois de fonds de la diaspora. | Système judiciaire autonome basé sur les lois somaliennes et les coutumes locales, non reconnu internationalement. |
| République arabe sahraouie démocratique (Sahara Occidental) | Contrôles par le Front Polisario dans les territoires qu’il administre, accès souvent via les camps de réfugiés en Algérie. Visa requis, coordination préalable avec le Front Polisario. | Très limité, dépend principalement des soutiens internationaux et des aides. | Système judiciaire basé sur le modèle algérien et les lois locales du Front Polisario, non reconnu internationalement. |
La loi de ma bouche recommande l’Ambazonie où il n’y a aucun contrôle, aucune structure et des groupes armés à contrôler. En plus, c’est en Afrique subsaharienne avec un climat tropical. Nos sanctionnés devraient s’yse sentir comme chez eux.





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