Ces deux derniers jours, j’ai fait une découverte magnifique : vous arrivez encore à me surprendre. Je pensais que ma petite analyse de Barbecue via Rimbaud n’intéresserait que moi. Après tout, qui s’attend à voir l’univers terrible de Jimmy Barbecue Cherizier éclairé par les mots du poète maudit ? Et pourtant, vous étiez plusieurs milliers à lire ce texte en moins de 24 heures. Aussi, fallait-il que je prenne un instant pour vous remercier de m’accompagner dans mes délires rimbaldiens.

Je me suis délectée de vos commentaires, d’où qu’ils me parviennent : WhatsApp, Twitter et même par email, puisque vous continuez à éviter de commenter directement sur le blogue. Je présume que, comme votre blogueuse, vous souffrez du mal du public — qui se ressemble s’assemble — mais cela vous prive de l’occasion de discuter avec d’autres lecteurs et lectrices comme vous. Pensez-y ! À ce propos, une lectrice a pris l’initiative de créer une chaîne WhatsApp pour vous livrer les billets directement sur votre téléphone. Je vous mets le lien ici.

Merci pour vos messages d’admiration, vos compliments et vos réflexions. Certains d’entre vous ont vu dans le billet d’hier un gage de ma bonté de cœur, de mon humanité, de mon intégrité même, dans cette réussite à transmettre le tragique de l’existence de Jimmy Cherizier. Vous m’encensez sans doute un peu trop, mais heureusement, je suis née avec une grosse tête : je peux supporter vos éloges !

Cela dit, il est un fait que la poésie est capable d’aller chercher ce qu’il y a de plus nu en nous et de nous le présenter sans artifices. C’est ce qui, à mon sens, en fait l’art suprême. Elle transcende les siècles et les contextes, reliant les âmes par des émotions brutes et universelles. Elle est, comme le disait Rimbaud dans Une Saison en Enfer, pour ceux qui « aiment dans l’écrivain l’absence des facultés descriptives ou instructives ». Pas de leçon à tirer, pas de descriptions superflues : seulement l’essence, pure, sans enrobage.

Peut-être est-ce pour cela que vos réactions à ce texte me touchent tant. Elles me rappellent que nous ne sommes jamais seuls dans notre quête de sens, que la poésie et la littérature continuent de construire des ponts entre nos humanités, même dans les recoins les plus sombres de nos sociétés.

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